FFP1 :

Il offre le niveau de protection le plus bas, à savoir une filtration de 80% minimum des aérosols et un pourcentage de fuite vers l’extérieur de 22% maximum. Il est le plus souvent utilisé pour le bricolage ou les travaux divers, il fait un excellent filtre à poussière. Celles-ci peuvent être à l’origine de complications pulmonaires voir de maladies graves comme la silicose. Les fabricants identifient ce masque grâce aux élastiques de couleur jaune.

Limite de protection : 4 x VME

Protection contre : les aérosols solides et liquides non toxiques. Il protège par exemple contre le carbonate de calcium, de kaolin, le ciment, la cellulose, le soufre, le coton, la farine, le charbon, les métaux ferreux, les huiles vétégales et les bois tendres.

Domaines d'utilisation :industrie textile, artisanat, métallurgie, exploitation minière, travaux publics souterrains, menuiserie, ébenisterie (bois durs exceptés).

 

FFP2 :  

Le niveau de protection intermédiaire, à savoir 94% minimum de filtration des aérosols et 8% au maximum de fuite vers l’extérieur.  Ce type de masques permet une utilisation dans plusieurs domaines, comme la fonderie, le BTP, l’agriculture ou encore en milieu hospitalier. Il permet également une protection contre les virus et bactéries bien qu’il ne possède pas le niveau de protection le plus élevé. Les fabricants identifient ce masque avec des élastiques de couleur blanche.

Limite de protection : 10 x VME

Protection contre : les aérosols solides et liquides aux toxicités faibles. Il protège par exemple contre le carbonate de calcium, de kaolin, le ciment, la cellulose, le soufre, le coton, la farine, le charbon, les métaux ferreux, les huiles vétégales, le bois, les fibres de verre, le plastique, le quartz, le cuivre, l'aluminium, les bactéries, les champignons, et le bacille de la tuberculose.

Domaines d'utilisation : industrie textile, artisanat, métallurgie, exploitation minière, travaux publics souterrains, menuiserie, ébenisterie, soudure, fonte de découpage de métaux, hôpitaux, laboratoires, contrôles médicaux.

 

FFP3 :

C’est le niveau de protection le plus haut, avec 99% minimum des aérosols filtrés et 2% maximum de suite vers l’extérieur. Il permet une protection contre les particules fines comme l’amiante ou la silice. Les fabricants l’identifient avec un élastique de couleur rouge.

Limite de protection : 50 x VME

Protection contre : les aérosols solides et liquides toxiques. Il protège par exemple contre le carbonate de calcium, de kaolin, le ciment, la cellulose, le soufre, le coton, la farine, le charbon, les métaux ferreux, les huiles vétégales, le bois, les fibres de verre, le plastique, le quartz, le cuivre, l'aluminium, les bactéries, les champignons, et le bacille de la tuberculose, le chrome, le manganèse, le nickel, le platine, le strychnine, les poussières et les fumées de métaux, les virus et les enzymes.

Domaines d'utilisation : industrie textile, artisanat, métallurgie, exploitation minière, travaux publics souterrains, menuiserie, ébenisterie, soudure, fonte de découpage de métaux, hôpitaux, laboratoires, contrôles médicaux, industrie pharmaceutique, traitement des déchets toxiques, fabrication de batteries (Ni-Cad).

 

Les normes

Il existe 3 principales normes de masques jetables.

EN 149 : Celle-ci désigne l’ensemble des demi-masques filtrants contre les particules à usage unique, c’est la norme de base (englobant les 3 niveaux de protection FFP).

EN 149 + A1 : Version 2009 de la norme EN 149, avec ajout de sigles.

NR pour non réutilisable
R pour réutilisable plus d’une journée de travail
D pour résistant à la poussière de dolomie
V pour la présence d’une valve
S ou L pour la filtration des poussières solides ou liquides

EN 405 : Demi-masques filtrants à soupape pour la protection contre les gaz et les particules.

 

Les masques de protection réutilisables

Il existe plusieurs normes régissant les masques de protection réutilisables. Celles-ci vont caractériser les masques d’une part, mais également les filtres des masques, qui vont régir les différents types de filtration.

 

EN 136 : Masque facial complet, avec filtres et appareil de protection respiratoire.

EN 143 : Filtre à particules pour appareils de protection respiratoire.

Ces filtres sont classés en 3 catégories :

P1 : Faible efficacité  
P2 : Efficacité moyenne  
P3 : Haute efficacité

EN 148 : Norme qui définit les filetages standards des filtres respiratoires.

EN 141 : Filtre anti gaz/vapeurs, il en existe plusieurs types qui définissent leur capacité de filtration.

Type A : Contre les gaz et vapeurs organiques dont le point d’ébullition est >65°C  
Type AX : Contre les gaz et vapeurs organiques dont le point d’ébullition est <65°C
Type B : Contre les gaz et vapeurs inorganiques, excepté l’oxyde de carbone
Type E : Contre le dioxyde de souffre et certain gaz/vapeurs acides
Type K : Contre l’ammoniac et dérivés d’acides aminés

Cette norme définit aussi les capacités du filtre par rapport à la concentration maximale de toxique dans l’air.

Classe 1 : Filtre à faible capacité, avec une concentration en toxique <0.1%
Classe 2 : Filtre à moyenne capacité, avec une concentration en toxique <0.5%
Classe 3 : Filtre à haute capacité, avec une concentration en toxique <1%

EN 405 : Demi-masque filtrant avec filtres et appareil de protection respiratoire.

 

Masques respiratoires à ventilation assistée

Ce type de masques constitue un degré de protection plus élevé qu'un demi-masque classique. Contrairement à ce dernier, l'effort respiratoire est effectué par un moteur qui permet d'avoir un débit d'air constant à l'intérieur du masque (ou cagoule).
 
EN 12941 : Norme qui régit les appareils filtrants à ventilation assistée avec casques ou cagoules contre les particules, les gaz et vapeurs.

EN 12942 : Norme qui régit les appareils filtrants à ventilation assistée avec masques complets, demi masques ou quarts de masques contre les particules, les gaz, et vapeurs.